Les Fleurs et Arbres du Mercantour

Accueil

Le rhododendron:

 Buisson bas très répandu entre 1 500 et 2 500 m d'altitude, qui se :colore en juin juillet de jolies fleurs rouges. sans être vraiment un obstacle à la progression, il représente quand même une gêne pour la marche à pied hors sentier.

 

L'épilobe :

   C'est une haute fleur rose pouvant atteindre un mètre que l'on rencontre partout entre 1 000  et  1 800 m d'altitude, souvent en lisière de forêt ou en bordure de route. Durant les mois de juillet août, les fleurs sont roses puis sèchent ensuite en septembre en formant une sorte de coton blanc.

 

L'aconit napel:

 Grande fleur violette (toxique) que l'on voit prospérer un peu partout, en juillet août jusqu'à 2400 m d'altitude, souvent en marge des prés qui bordent les ruisseaux.

 

Le pin sylvestre:

  C'est un arbre à l'aspect un peu biscornu et à la couleur vert-de-gris qui n'est pas des plus esthétiques.

  On le rencontre beaucoup en moyenne montagne et plus haut  jusqu'à      2 000 m d'altitude en versant sud. Il peut former de grandes forêts.

 

Le pin d'Arole (ou pin cembro) :

   Cet arbre ressemblerait un peu au pin sylvestre, à la différence qu'il est plus droit et plus foncé. Comme il résiste très bien aux basses températures, on le rencontre principalement en haute montagne entre     1 800 et 2 600 m où il parvient à s'accrocher à des pentes particu­lièrement escarpées. Bien que présent un peu partout en altitude, le pin d'Arole reste dissé­miné dans son implantation et ne forme pas de grandes forêts.

 

Le cytise:

   Cet arbre très répandu entre 1 000 et      1800m d'altitude se reconnaît particulièrement bien lors de sa floraison les mois de juin juillet.

   Ses abondantes fleurs jaunes pendant comme des grappes lui donnent fière allure.

 

Le mélèze:

  C'est le seul conifère qui perd ses aiguilles en hiver. Sa couleur vert clair le rend facile à reconnaître parmi tous les autres conifères, quand il ne forme pas de grandes forêts à lui tout seul. Durant les mois d'octobre et novembre (en fonction de l'altitude), les aiguilles du mélèze se teintent en jaune orangé pour tomber rapidement ensuite dès les premiers froids. Elles ne reverdiront qu'aux mois de mai juin.

Le mélèze se constitue déjà en véritables forêts dès 900 m d'altitude sur certains versants nord, puis en tous secteurs au-dessus de 1 500 m environ. Au­-dessus de 1 800 m il prend le relais des forêts de sapins et d'épicéas pour monter jusqu'à 2 300 m environ.

 

Le sapin:

   On pourrait dire que le sapin n'est qu'une copie de l'épicéa. C'est vrai qu'il lui ressemble mais il s'en distingue par ses branches façonnées en épis horizontaux et par sa couleur un peu plus terne.

  On le rencontre en versants nord dès 800 m d'altitude, puis plus haut associé à l'épicéa avec lequel il peut former de grandes forêts mixtes.

 

L'épicéa:

   L'épicéa prospère entre 1 200 et 1 800 m d'altitude, principalement dans les versants nord. En l'espace de 30 ans, il peut déjà atteindre une vingtaine de mètres de hauteur et plus encore par la suite.

   C'est peut-être l'arbre le plus majestueux de la montagne des Alpes maritimes qui se dis­tingue bien du sapin  à l'âge adulte du moins  par sa parure vert foncé et ses branches pendantes.